Isère amont : changement de paradigme pour faire face aux crues

Les travaux menés dans le cadre du projet Isère Amont pour protéger l’agglomération de Grenoble (Isère) des crues permet de redonner de l’espace à la rivière.Les travaux menés dans le cadre du projet Isère Amont pour protéger l’agglomération de Grenoble (Isère) des crues permet de redonner de l’espace à la rivière.
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Dupont-Renoux

Les trois crues de l’Isère fin 2023 ont démontré l’efficacité des travaux menés pendant dix ans dans le cadre du projet Isère Amont qui vise à redonner de l’espace à la rivière. Les équipes ont tout de même été mobilisées 24 heures sur 24 pendant plusieurs jours.

Ma Gazette

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L’essentiel

  • Les trois crues de novembre et décembre derniers ont causé très peu de dégâts.
  • Les travaux menés de 2012 à 2022 ont aménagé des champs d’inondation contrôlée.
  • Le déplacement de digues et la création de brèches ont permis de réhabiliter une forêt alluviale à la riche biodiversité.

Cela a tenu. « Fin 2023, nous avons connu une succession de trois crues sur l’Isère : une crue de temps de retour (1) vingt ans mi-novembre qui a duré trois jours et pendant laquelle le débit a été de 1 040 m3/seconde à Grenoble (Isère), suivie par une crue quinquennale début décembre et …

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Nexity a annoncé un plan social de 500 postes

Le groupe immobilier a dévoilé les chiffres de son activité commerciale et son chiffre d’affaires du premier trimestre.

Le groupe immobilier Nexity a fait état ce jeudi de ses chiffres d’activité commerciale et de son chiffre d’affaires du premier trimestre. Le chiffre de ventes au détail s’avère être en légère reprise, proche de 1%, à 1.438 réservations après 2 ans de baisse continue dans un marché encore en fort repli. Les ventes en bloc sur le trimestre se sont, elles, élevées à 567 lots, en nette baisse par rapport aux 1.384 du premier trimestre 2023. Au final, Nexity a ainsi enregistré 2.005 réservations sur la période.

Le chiffre d’affaires groupe recule ainsi de 14% sur le trimestre, à 770 millions d’euros, une évolution conforme à ses attentes. Le backlog est lui relativement stable, à 5,1 milliards d’euros, soit 2 années d’activité.

Le groupe évoque une trajectoire engagée de désendettement et un renforcement de la liquidité conformes à ses annonces de février. Le groupe a rappelé avoir fin alisé le 2 avril la cession des activités d’ADB à Bridgepoint. Le produit de cession, de 400 millions d’euros, vient ainsi renforcer la liquidité solide de Nexity.

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La FFB salue aussi le plan de simplification

nullLa fédération appelle néanmoins le gouvernement « à veiller à ne pas introduire de la complexité en pensant simplifier ».

Simplification : la CAPEB évoque «une avancée majeure»

nullLa confédération a indiqué juger favorablement un certain nombre de mesures annoncées par le gouvernement.

Icade : croissance de 3,8% des revenus locatifs au 1er trimestre

Le groupe immobilier faisait part ce lundi de ses résultats du premier trimestre.

Un marché des entreprises artisanales du Bâtiment toujours en difficulté

Les artisans et petites entreprises du bâtiment ont fait part de leur note de conjoncture du 1er trimestre 2024 en Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Etienne Métropole : -42% des ventes de logements neufs en 2023

L’agence d’urbanisme Epures a publié début mars les résultats de l’activité de la promotion immobilière sur le secteur du Sud Loire et proche Haute-Loire.

La crise du bâtiment impacte la santé des chefs d’entreprises artisanales

La 10ème édition du baromètre ARTIsanté confirme, selon la CAPEB, l’impact de l’incertitude économique et de la charge administrative sur la santé des chefs d’entreprises artisanales du secteur.

Création de la Chaire européenne de la Transition du Territoire

null6e Sens Immobilier, le SYDER, Grenoble École Management et l’Université Claude Bernard Lyon 1 s’engagent pour la transition écologique et énergétique des territoires.

Nouveau plus bas pour les mises en chantier de logements

nullLe SDES a fait part ce jeudi de ses statistiques des autorisations de logements et de mises en chantier au titre de février, au plus bas depuis 2000. Une même tendance est observée en Auvergne-Rhône-Alpes.

Logement : vers un nouveau zonage pour 800 communes

Le gouvernement propose le reclassement de communes en zone tendue, afin de répondre a la crise du logement.

«Top of the Roof Lyon 2024», à Lyon les 27 et 28 mars

La Chambre syndicale française de l’étanchéité et la fédération BTP Rhône et Métropole organisent un premier salon des métiers de l’étanchéité et du bardage.

Valérie Wanquet, nouvelle directrice générale de Crédit Agricole Immobilier

C’est ce qu’a indiqué ce mercredi Crédit Agricole Immobilier.

DCP se lance sur les marchés de l’extension et de la rénovation des maisons

Le groupe se lance sur les marchés de l’extension et de la rénovation thermique des maisons individuelles.

L’Alliance pour le Logement en Auvergne-Rhône-Alpes est créée

nullCe collectif d’organisations vise à identifier des solutions applicables dans les territoires pour résoudre les difficultés d’accès au logement.

Saint-Étienne : Linkcity va développer « Sainté social club »

L’opération prendra place sur l’un des derniers ilots de la partie sud de la ZAC de Chateaucreux.

La crise du bâtiment ampute lourdement la croissance, avertit la FFB

nullLa FFB a réalisé mardi son traditionnel point d’activité trimestriel. L’entrée en récession du secteur se confirme, a indiqué la fédération du bâtiment.


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Médailles, éléphants blancs, contre-jeux, sanctions…

Boycotts

Dès 1896, les questions géopolitiques pèsent sur les premiers Jeux olympiques (JO) du « renouveau », en Grèce. La délégation turque refuse d’y participer en raison des différends frontaliers entre les deux pays. En 1936, les États-Unis envisagent de ne pas cautionner le régime hitlérien, mais le président du comité olympique américain, Avery Brundage, évite le boycott en affirmant que les athlètes juifs sont traités équitablement en Allemagne. En novembre 1956, l’Égypte, l’Irak et le Liban ne participent pas aux Jeux de Melbourne pour protester contre l’intervention militaire franco-israélo-britannique à Suez. La même année, Suisse, Pays-Bas et Espagne se retirent pour dénoncer l’intervention des chars soviétiques à Budapest, tandis que la Chine populaire quitte les lieux après le hissage du drapeau de la République de Chine (Taïwan). Elle ne fera son retour que pour les Jeux d’hiver de Lake Placid, en 1980, et ceux d’été, à Los Angeles, en 1984. En 1976, vingt-deux pays africains abandonnent la manifestation juste après la cérémonie d’ouverture à Montréal. Ils protestent contre l’absence de sanctions contre la Nouvelle-Zélande, dont l’équipe de rugby vient d’effectuer une tournée dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Après l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en décembre 1979, une soixantaine de pays musulmans ou proches des États-Unis décident de ne pas aller aux Jeux de Moscou, prévus l’été suivant. Initiateur du boycott, le président Jimmy Carter espère surtout camoufler ses déboires en Iran et le piètre niveau des athlètes de son pays à l’époque. En Europe, seules la République fédérale d’Allemagne et l’Albanie retirent leur délégation. D’autres, comme celle de la France, s’abstiennent simplement de participer à la cérémonie d’ouverture ou concourent sous une bannière neutre. Quatre ans plus tard, une quinzaine de pays communistes – à l’exception de la Roumanie, de la Yougoslavie et de la Chine – boycottent les Jeux de Los Angeles, sous prétexte de risques encourus par leurs athlètes. Le dernier boycott sportif fut celui de la Corée du Nord lors des Jeux de Séoul, en 1988. Par la suite, les délégations des deux pays défilèrent ensemble et sous un même drapeau, notamment aux Jeux d’hiver de Pyeongchang (Corée du Sud, 2018). En 2022, les États-Unis, suivis par leurs plus proches alliés (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni) décident d’un « boycott diplomatique » des Jeux d’hiver à Pékin ; ce qui ne change rien à la participation de leurs athlètes.

Sanctions

Au sortir de la première guerre mondiale, les Jeux de 1920 sont retirés à Budapest et attribués à Anvers. Les pays vaincus (Allemagne, Hongrie, Autriche, Empire ottoman et Bulgarie) ne sont pas invités. C’est encore le cas de l’Allemagne en 1924, qui sera de nouveau exclue des Jeux de Londres en 1948. Le Japon et l’URSS sont absents. En 1962, l’Indonésie est suspendue par le Comité international olympique (CIO) pour avoir refusé les athlètes de Taïwan lors des Jeux asiatiques. De 1964 à 1992, l’Afrique du Sud n’a pas été autorisée à participer aux Jeux à cause de sa politique d’apartheid. Après les révélations sur le « dopage d’État » organisé par la Russie lors des Jeux de Sotchi (2014), ses athlètes ne peuvent plus concourir sous leur drapeau aux JO suivants. Il en sera de même à Paris à la suite de la guerre d’Ukraine, les sportifs russes devant en outre ne pas avoir soutenu l’invasion russe.

Interruptions

La première guerre mondiale entraîne l’annulation des JO de 1916, prévus à Berlin. L’invasion de la Chine par le Japon en 1937 conduit le gouvernement japonais à renoncer aux Jeux envisagés à Tokyo en 1940. Pressentie pour les accueillir en remplacement à Helsinki, la Finlande décline la proposition avec le début de la « guerre d’hiver » contre l’Union soviétique en 1939. Les JO ne reprendront qu’en 1948.

Parcours

Le relais de la flamme depuis Olympie en Grèce jusqu’à la ville organisatrice fut inventé par le pouvoir nazi lors des Jeux de 1936 à Berlin. Il a permis de galvaniser les foules le long du parcours et de créer un lien entre le régime hitlérien et l’idéal antique. Le fabricant d’armes Krupp avait fourni la première torche.

Contre-Jeux

Plusieurs tentatives de monter des manifestations concurrentes aux Jeux olympiques ont eu lieu, notamment à l’initiative du monde ouvrier. L’Internationale sportive ouvrière socialiste (travailliste) orchestre des
Olympiades ouvrières en 1925 (à Francfort), 1931 (Vienne) et 1937 (Anvers). L’Internationale rouge sportive (communiste) organise, elle, des Spartakiades internationales en 1928 (Moscou) et 1931 (Berlin). Ces événements mettent en avant des spectacles de masses auxquels participent jusqu’à quarante-mille gymnastes pour un mouvement d’ensemble à Francfort, ou deux mille personnes pour un concours de pêche à la ligne, à Anvers. En 1936, des Olympiades populaires sont envisagées à Barcelone. Mais elles sont annulées après le coup d’État du général Francisco Franco et le début de la guerre d’Espagne. Des rassemblements sportifs ouvriers auront encore lieu après la seconde guerre mondiale, mais sans l’objectif de concurrencer les JO.
En 1963, l’Indonésie de Sukarno organise les Jeux des nouvelles forces émergentes, qui accueillent 51 délégations venant de pays non alignés ou proches de l’Union soviétique. Une déclinaison asiatique a lieu en Corée du Nord et au Cambodge en 1965. Mais la seconde édition mondiale prévue au Caire en 1967 ne voit pas le jour. Pour concurrencer les Jeux de Moscou, les États-Unis organisèrent plusieurs manifestations, dont les Liberty Bell Classic en athlétisme.

Propriétaire

Les Jeux olympiques ne sont pas un bien commun ou une organisation internationale. Il s’agit de la propriété exclusive du CIO, créé en 1894 : en vertu de sa charte, il dirige le Mouvement olympique et « détient tous les droits sur les Jeux olympiques ». Cela lui permet de dicter sa loi aux organisateurs du pays hôte et de négocier les droits médias, en particulier pour les retransmissions télévisuelles.

Inclusif ?

Les Jeux de Paris 2024 ont pour ambition d’atteindre la parité entre athlètes masculins et féminins, alors qu’aucune femme ne fut invitée à Athènes en 1896. En 1924, elles ne représentaient que 4 % des concurrents et encore seulement 14 % à Munich, en 1972. Le fondateur des Jeux modernes, Pierre de Coubertin, a laissé de nombreux écrits virilistes, machistes, colonialistes, voire complices des régimes fascisants. En juillet 1912, il écrivait par exemple dans la Revue olympique : « Une petite Olympiade femelle à côté de la grande Olympiade mâle. Où serait l’intérêt ? » Il décrivait plus loin sa conception des JO : « L’exaltation solennelle et périodique de l’athlétisme mâle avec l’internationalisme pour base, la loyauté pour moyen, l’art pour cadre et l’applaudissement féminin pour récompense. » Devenue une préoccupation des organisateurs, la promotion du sport féminin a lieu essentiellement par l’imitation des épreuves masculines, tandis que la mixité reste rare (1 % des disciplines).

Médailles

Quelle est la recette pour qu’un pays figure en bonne place au tableau des médailles ? Les premières études montrèrent une corrélation importante avec le produit intérieur brut par habitant. Cela valait pour la Norvège ou les États-Unis, mais guère pour la République démocratique allemande (RDA) ou l’URSS, qui raflèrent de nombreuses places sur les podiums dans les années 1970 et 1980. D’autres travaux économétriques plus poussés montrent l’importance des dépenses gouvernementales en faveur du sport de haut niveau.

Éléphants blancs

Le stade des Jeux olympiques de Montréal, qui eurent lieu en 1976, ne fut terminé… qu’en 1987. Les Québécois mirent trente ans à rembourser les investissements. Du tremplin de Saint-Nizier-du-Moucherotte à la piste de bobsleigh de l’Alpe d’Huez, les Jeux de Grenoble (1968) laissèrent de nombreuses infrastructures à l’abandon ou très peu utilisées. Ce fut également le cas dans beaucoup d’autres pays hôtes, et notamment la Grèce, ruinée par l’ardoise des Jeux d’Athènes en 2004.

Affinités électives

Nombre d’anciens médaillés ont figuré au conseil des ministres ou au Parlement français. Les engagements politiques des athlètes de haut niveau inclinent beaucoup à droite. Outre le culte du « meilleur », une vision hiérarchique de l’humanité et la croyance que la volonté permet tout, on l’explique d’abord par la sociologie, ces sportifs ayant des revenus très largement au-dessus de la moyenne.

Dérogatoire

Le CIO exerce sa toute-puissance par le biais du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop). Le contrat avec la ville hôte a été avalisé, pour les Jeux de Paris, par une loi dite « olympique » votée par le Parlement en mars 2018, en dépit de clauses dérogatoires qui touche aux codes des impôts, de l’urbanisme ou de l’environnement. La responsabilité globale des organisateurs engage l’État, notamment pour assurer la sécurité, tandis que la somme allouée par le CIO est arrêtée une fois pour toutes, quel que soit le contexte.

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Voiron Urbanisme : le nouveau PLU, plus « protecteur », enfin adopté

Parmi les 23 points à l’ordre du jour du conseil municipal de Voiron, ce mercredi soir à la mairie, le premier et le plus gros morceau fut l’adoption du nouveau Plan local d’urbanisme (PLU), dont la révision a été entreprise il y a cinq ans déjà , alors que le précédent document datait de 2010. Le maire Julien Polat parlait d’abord d’« un compromis au service de l’intérêt général », « respectueux des grands équilibres », un PLU devenu « exemplaire » après avoir pris en compte « chacune des réserves » du commissaire enquêteur dont il soulignait le militantisme en matière d’écologie. L’édile disait également « comprendre l’insatisfaction » de certains propriétaires « qui paient le prix de ce nouveau PLU » alors que, en raison du choix politique de « mettre un terme à l’étalement urbain », plus de 160 hectares de terrain ont été déclassés (donc rendus inconstructibles).

Longuement ensuite, son adjoint à l’urbanisme et aux travaux, Anthony Moreau, a détaillé les aspects nouveaux du…

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Encadrement des loyers : ce qu’il a fait gagner aux locataires parisiens depuis sa mise en place

AFP

Se baigner en Seine à Paris, une reconquête au long cours

Piquer une tête dans la Seine, sous un ciel bleu, la tour Eiffel en arrière-plan.Un rêve bientôt réalité, héritage promis des Jeux olympiques de Paris qui se tiendront du 26 juillet au 11 août.Star de ces Jeux, le fleuve qui accueillera la cérémonie d’ouverture et où sont prévues les épreuves de triathlon et de natation marathon, doit s’ouvrir dès l’année prochaine aux Parisiens et à leurs visiteurs.Au détour d’une visite du Louvre sur ses quais ou par un de ces jours de canicule de plus en plus fréquents l’été à Paris, il sera permis de se baigner dans la Seine – comme on le fait dans la Limmat à Zurich ou l’Eisbach à Munich, deux rivières alpines plus faciles à encadrer.A partir de l’été 2025, trois sites parisiens et plus d’une vingtaine autour de la capitale dans la Seine et la Marne, son principal affluent, accueilleront des espaces sécurisés et aménagés avec pontons, douches et parasols.Une reconquête au long cours, fruit d’un budget de 1,4 milliard de d’euros et de colossaux travaux de dépollution d’un fleuve longtemps considéré comme un dépotoir.Au XVIIe siècle, on se baignait nu dans la Seine à Paris, au XIXe priorité y était donnée à la circulation des bateaux en plein essor. Au XXe, la baignade y était interdite définitivement par une ordonnance préfectorale de 1923 en raison « des dangers causés par la navigation fluviale et la pollution ».En promettant de nager dans la Seine en 1990, l’édile de Paris et futur président Jacques Chirac avait lancé l’idée d’une réappropriation du fleuve par ses riverains.&nbsp;L’actuelle maire de la capitale Anne Hidalgo en a pris l’engagement en 2016, en en faisant un pilier du dossier de candidature pour l’organisation des Jeux.&nbsp;Elle a prévu de s’y baigner en juin. Le président Emmanuel Macron a dit qu’il irait aussi – sans dire quand. Le grand public, et avant lui les athlètes en lice pour les JO, suivront-ils ?- Suspense -Un jour de crue au mois de mars. La Seine déborde sur ses quais bas au centre de Paris, l’eau est marron, le courant fort, rien qui n’incite à s’y tremper.A quelques mois des JO, des sportifs de haut niveau s’inquiètent. La qualité de l’eau, « c’est une préoccupation », a confié à l’AFP la championne olympique en titre de natation en eau libre, la Brésilienne Ana Marcela Cunha.De fait, le suspense demeure sur la tenue des épreuves olympiques depuis les « test-events » d’août qui ont dû être en grande partie annulés : la qualité de l’eau ne correspondait pas aux standards européens basés sur deux bactéries fécales, Escherichia coli et entérocoques.Alors qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées passent par le même réseau conçu au XIXe siècle, des précipitations exceptionnelles ont fait déborder les égouts, comme toujours dans ce cas. Puis cela a été, sans forte pluie, une pollution due au dysfonctionnement d’une vanne.Dans les deux cas, les eaux souillées se sont déversées dans le fleuve, la concentration d’E.coli, qui entraîne des intoxications gastriques, a connu un pic. »La santé des athlètes doit passer avant », a insisté Ana Marcela Cunha, appelant les organisateurs des JO à élaborer un « plan B » au cas où.L’expérience de la maitre-nageuse Gaëlle Deletang, dans la capitale durant cet hiver pluvieux, ne devrait pas la rassurer.Membre de l’équipe nautique de la Protection civile de Paris, cette femme de 56 ans raconte avoir connu « diarrhée et bouton de fièvre parce que l’eau n’est pas propre » entre les ponts de Bercy et d’Austerlitz où elle s’est entraînée en combinaison.Quant aux autres bénévoles, « plusieurs ont eu une bactérie pendant trois semaines » et « tous ont eu la gastro. »&nbsp;- Bactéries -De la Bourgogne (centre), où elle prend sa source, à la Manche, où elle se jette, le jeune aventurier Arthur Germain a descendu à la nage les 777 km de la Seine à l’été 2021.Un peu partout sur le fleuve, « il y a des zones où je peinais à respirer » en raison des activités agricoles ou industrielles, raconte le jeune homme de 22 ans, fils de la maire de Paris.Très en amont de la capitale, il a vu des machines agricoles « qui vaporisaient des pesticides à côté du fleuve ». A quelques kilomètres en aval de Paris, il dit avoir vécu le « pire jour » à Gennevilliers au passage d’une station d’épuration.&nbsp;En 2023, au regard de la directive européenne « baignade » de 2006, aucun des 14 points de prélèvement parisiens de l’eau n’a atteint un niveau de qualité suffisant, selon les analyses transmises à l’AFP par la mairie de Paris.Et selon la Surfrider Foundation, qui a réalisé des prélèvements à Paris de septembre à mars, l’eau de la Seine était dans un état « alarmant ». Les autorités répondent que la baignade n’est prévue que l’été.- Moins de déchets&nbsp;-&nbsp;Depuis les années 1990, pour éliminer la pollution provenant des eaux usées – industrielles, domestiques ou pluviales – le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap)&nbsp;dit avoir investi six milliards d’euros.&nbsp;A voguer depuis 14 ans dans les Hauts-de-Seine, en banlieue ouest, Rémi Delorme, capitaine du Bélénos, un bateau qui nettoie le fleuve depuis 1980, a vu des progrès.Ce jour-là, le catamaran de 20 mètres, équipé d’un tapis roulant enfoncé à 40 centimètres dans l’eau pour aspirer les déchets flottants, récupère carcasse de vélo, ferrailles, sacs plastiques.&nbsp; »Plus grand chose de ce qu’on remonte ne nous semble insolite », dit ce petit-fils de batelier de 36 ans, évoquant « les canapés, les animaux morts mais aussi, une à deux fois par an, des cadavres humains ». &nbsp;Mais au fil du temps, le niveau des déchets collectés par le Bélénos a diminué: de 325 tonnes par an en moyenne au début, il n’en restait plus que 190 tonnes en 2020.Sept premiers barrages à déchets ont été installés sur le fleuve à partir de 1994 par le Siaap, ramassant les premières années entre 500 et 1.000 tonnes par an. Depuis que leur nombre est passé à 26, la récolte, après un pic à 2.500 tonnes (2013), a tendance à diminuer (moins de 1.200 en 2023).- Moins de rejets -Avec les JO, le « plan baignade » lancé en 2016 par l’Etat et des collectivités locales a connu un coup d’accélérateur pour limiter les rejets d’eaux usées dans la Seine et la Marne.Une bataille capitale car « le fait qu’il y ait des rejets non contrôlés a un impact majeur (sur la présence de) bactéries fécales », explique Jean-Marie Mouchel, professeur d’hydrologie à Sorbonne-Université.&nbsp;Depuis 2018, une loi oblige bateaux et péniches si emblématiques des berges de la Seine à se raccorder au réseau d’assainissement pour ne plus déverser leurs eaux souillées dans le fleuve. Selon la préfecture, la quasi-totalité des 250 propriétaires devraient l’avoir fait à Paris d’ici les Jeux.Idem pour la résorption des mauvais branchements des particuliers, obligatoire depuis 2021. Jusque là, quelque 23.000 maisons de banlieue proche évacuaient eaux de douche et de toilettes directement dans la nature.A force de porte-à-porte, promesses de subventions, menaces de pénalités, 40% de ces mauvais branchements ont déjà pu être corrigés. »On est passés de 20 millions de m3 à 2 millions de m3 de rejets dans la Seine par an ces dernières années », indique Samuel Colin-Canivez, responsable des grands travaux du réseau d’assainissement parisien.&nbsp;- Le retour des poissons -&nbsp;Aujourd’hui, l’hydrologue Jean-Marie Mouchel voit une grande « amélioration sur les teneurs en oxygénation, ammonium et phosphate », signe de meilleure santé d’une rivière.Si la Seine « n’est pas redevenue un fleuve sauvage », elle compte aujourd’hui « plus de 30 espèces de poissons, contre trois en 1970 », souligne le professeur.Sur le Pont Marie, dans le coeur historique de Paris, un matin de septembre à la meilleure heure pour appâter le poisson, Bill François a installé sa canne à pêche comme il le fait une à cinq fois par semaine.Le physicien de 31 ans attrape un silure étonnamment gros, qu’on n’aurait pas imaginé dans la Seine. Puis un de ces petits perches « poissons emblématiques de la pêche à Paris », de plus en plus nombreux alors qu’il « n’y en avait plus » un demi-siècle auparavant.Il aperçoit même des poissons « beaucoup plus exigeants sur la qualité de l’eau », ce qui est « très bon signe », dit-il. « On voit plein d’espèces qui reviennent, pas seulement des poissons, aussi des insectes aquatiques, même des méduses, des crustacés, des petites crevettes, des éponges, toute une biodiversité. »&nbsp;- « Bassin d’orage » -&nbsp;Pour la microbiologiste Françoise Lucas, observatrice avisée du plan baignade, « tout ce qui pouvait être mis en œuvre a été mis en œuvre » mais le sort des épreuves olympiques « va dépendre de la météo ».En amont de la capitale, parmi les deux principales stations d’épuration modernisées, l’usine de Valenton (Val-de-Marne) joue un rôle fondamental pour améliorer le traitement des eaux usées.Depuis l’année dernière, un procédé innovant permet de les traiter à l’acide performique, « désinfectant organique » qui ensuite « se désagrège rapidement, dès avant d’entrer en contact avec le milieu naturel », affirme le Siaap, en réponse aux inquiétudes quant à son éventuel impact sur l’environnement.Toujours en amont, à Champigny-sur-Marne, une nouvelle station de dépollution des eaux pluviales doit entrer en fonction au printemps.Creusée en sous-sol, elle les récupère pour les empêcher de finir dans la rivière. Et les nettoie par dégrillage pour retirer les déchets flottants, décantation lamellaire pour retirer les matières en suspension et traitement par lampes ultra-violet – autre procédé innovant – pour désactiver les bactéries, avant de les rejeter dans la Marne.Pour éviter le cauchemar de l’été dernier en cas de pluies abondantes, la clé du dispositif – parmi les cinq ouvrages majeurs construits – c’est le bassin d’Austerlitz, véritable cathédrale souterraine creusée en plein centre de Paris, à quelques mètres d’une gare et d’un hôpital.Avec sa cuve cylindrique en paroi moulée, profonde de 30 mètres sur 50 mètres de diamètre et soutenue par une forêt de piliers en béton, ce « bassin d’orage » inauguré début mai peut contenir 50.000 m3 d’eau, l’équivalent de 20 piscines olympiques.Sa fonction: stocker les eaux usées et pluviales en cas de fortes précipitations et ainsi éviter le débordement des égouts et le déversement d’eaux non traitées dans la Seine. »Il reste statistiquement quelques pluies dans l’année pour lesquelles ces capacités de stockage ne suffiraient pas », reconnait le préfet de région Marc Guillaume mais affirme-t-il « l’objectif de dépolluer à 75% sera tenu ».- « La plage » -A Paris, on pourra se baigner près de l’Hôtel de Ville, sur les rives de Grenelle ou de Bercy. Une grosse vingtaine d’autres sites seront répartis autour de la capitale. Comme jadis.Jusque dans les années 1960 dans la Seine, 1970 dans la Marne, la baignade est restée possible en banlieue parisienne.&nbsp;Les aménagements datant du début du XXe siècle empruntent à l’imaginaire des stations balnéaires de Normandie ou Méditerranée pour offrir un parfum de vacances aux catégories populaires avec plages de sable et bals musettes. On les appelait « Le Petit Trouville » ou « Deauville à Paris ».&nbsp;A Champigny, la « plage » en bord de Marne comportait « comme un petit bain qui partait en pente douce, avec les enfants qui pouvaient avoir pied », se remémore Michel Riousset, 74 ans. « Chacun avait sa cabine. »Puis le temps a passé et le rapport au fleuve avec. A Ris-Orangis, sur la Seine, les anciennes cabines sont à l’abandon recouvertes de végétation et de tags.&nbsp; »On avait oublié l’existence du fleuve dans nos communes », résume le maire Stéphane Raffalli. « Il y a même des gens qui vivent ici depuis très longtemps, qui ne sont jamais venus se promener sur les berges. »Mais depuis plusieurs années, la ville travaille à la réhabilitation de l’ancienne piscine fluviale construite vers 1930. »Nous avons fait des études de pollution sur une longue durée et côté sanitaire, c’est sans risque », assure le maire. Le site devrait être prêt pour 2025.L’intérêt pour ces vestiges renaît à la faveur du changement climatique.Les élus rappellent régulièrement que le climat de la capitale pourrait s’apparenter à celui de Séville d’ici quelques années, avec des températures atteignant 50°C.Déjà des intrépides n’hésitent pas plonger. Comme ce dimanche soir de juillet dernier quand une vingtaine de nageurs se jettent avec délectation dans la Seine à l’Ile-Saint-Denis en aval de la capitale.Josué Remoué fait trois sorties par mois de mai à octobre, quand l’eau n’est pas trop froide, le courant pas trop fort. »Je n’ai jamais été malade », assure ce fonctionnaire de 52 ans. L’eau « est plus dégradée au bord, en général je ne m’y attarde pas », dit-il, « je ne plonge pas, je ne vais pas sous l’eau ».&nbsp;Il y a quelques règles de sécurité : avoir bonnet et bouée de couleur vive, éviter de nager seul, privilégier le dimanche ou le soir pour éviter les bateaux. « J’ai dû en croiser deux fois des bateaux, un peu impressionnant. »Ce soir, l’eau n’est ni trouble ni limpide, la sensation pas visqueuse juste un peu terreuse, la température à 25°C, les rives quasi-bucoliques à quelques encablures de cités bétonnées. Le paradis pour Josué Remoué.pyv-dep/dp/fio &nbsp;

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Ambilly Nouveau rebondissement, la déclaration d’utilité publique annulée sur la rue de Genève

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Logement : encadrer les loyers fait gagner aux locataires 768 euros par an

L’adjoint communiste en charge du logement à la Mairie de Paris ne cache pas sa joie. « L’encadrement des loyers, ça marche ! » se félicite Jacques Baudrier. Entre juillet 2019, date de sa mise en place, et juin 2023, le dispositif a permis de réduire la hausse des prix à la location de 4,2 %, selon la première évaluation jamais réalisée sur le sujet et rendue publique mardi 23 avril par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur).

En moyenne, cela représente un gain de 64 euros par mois, soit 768 euros par an. Pas négligeable dans une ville où le prix des logements privés a augmenté de 75 % en vingt ans ! Phénomène encourageant, l’effet de la mesure sur les loyers s’est accru, année après année : – 2,5 % jusqu’en juillet 2020, puis – 5,9 % à partir de juillet 2022.

Surtout, l’impact est bien plus fort pour les petites surfaces, celles dont les prix augmentent le plus et dont les locataires ont souvent des revenus plus faibles. « La modération de la hausse imputable à l’encadrement pour les logements d’une pièce ou de moins de 18 m2 est de – 10,2 % », précise l’étude.

Des résultats qui incitent à aller plus loin

Ces bons résultats donnent des arguments en faveur de la pérennisation de l’encadrement des loyers, dispositif qui n’a été autorisé en 2018 qu’à titre expérimental et ce jusqu’en 2026. Mais, pour la Mairie de Paris, c’est aussi une incitation à aller plus loin. Pour le moment, le système limite la hausse des prix, mais l’autorise à hauteur de 20 %.

Encore trop par rapport au niveau de vie. « Nous demandons la possibilité pour les villes d’agir sur cette limite. Nous souhaitons aller en dessous des 20 % », explique Barbara Gomes, conseillère déléguée (PCF) en charge de l’encadrement de loyers. Par ailleurs, le non-respect par une partie des propriétaires des plafonds fixés, qui concerne quatre annonces sur dix, en limite la portée.

Si l’encadrement avait été appliqué par tous, la hausse des tarifs aurait été modérée de 8,2 %, a calculé l’Apur. Repérer, et sanctionner les contrevenants, est donc essentiel, mais la démarche est actuellement dans les mains des seuls locataires. « L’encadrement serait plus efficace si la Ville avait un intérêt à agir et pouvait saisir la justice », remarque l’élue parisienne.

Un « effet marginal » sur le nombre de biens en location

La publication de l’enquête, fruit de deux années de recherche, a aussi été l’occasion, pour les élus parisiens, de tordre le cou au principal argument brandi contre l’encadrement. Même si le dispositif a gagné en popularité, y compris à droite, il reste accusé par certains de réduire le nombre de logements disponibles, en dissuadant les propriétaires de mettre leurs biens en location.

« L’effet est marginal », balaye Jacques Baudrier, en rappelant que le rétrécissement du parc locatif privé, très important à Paris, a démarré il y a plus de vingt ans, bien avant la mise en place de l’encadrement. « Ce qui explique cette baisse, c’est la hausse des logements vacants et des résidences secondaires, passée de 14 % en 2011 (191 000 logements) à 19 % en 2023 (262 000) », souligne l’élu. Il dénonce également l’insuffisance des aides à la rénovation énergétique qui ne permettent pas à certains propriétaires de réaliser les travaux nécessaires et les pousse, eux aussi, à renoncer à louer.

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Attention, votre voisin peut récupérer une partie de votre terrain si vous le laissez l’utiliser

Même si vous entretenez de bonnes relations avec votre voisinage, il faut toujours rester prudent. En effet, si vous laissez votre voisin se garer sur une partie de votre terrain, celui-ci pourra revendiquer la propriété de la parcelle au bout de trente ans. C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 7 septembre 2023, explique le site du Service public.

Acquisition par prescription: une durée de trente ans

Elle a ainsi annulé une décision de la Cour d’appel de Grenoble (Isère) qui avait débouté un homme de sa demande d’acquisition par prescription. Il voulait récupérer une partie du terrain de son voisin sur laquelle il avait l’habitude de stationner son véhicule. Et ce malgré deux bornages pour délimiter les propriétés de chacun, en 1991 et en 2016.

La cour d’appel avait jugé que la demande du voisin était « de mauvaise foi ». « Pour pouvoir prescrire, il faut démontrer l’existence d’une possession continue et non-interrompue, paisible, publique, non-équivoque et à titre de propriétaire d’un bien immobilier pendant une durée de trente ans », indique la loi. Selon le tribunal, le voisin ne pouvait pas ignorer que la parcelle mitoyenne ne lui appartenait pas. 

Lire aussi> Comment empêcher mon voisin de se garer devant chez moi?

Acquisition par prescription: le bornage ne suffit pas

Mais pour la Cour de cassation, le bornage ne suffisait pas à établir une possession équivoque. Elle a donc cassé le jugement de la Cour d’appel, considérant que l’homme était dans son bon droit pour revendiquer la parcelle. 

Pour éviter de saisir la justice, il est toujours possible d’acheter une partie du terrain de son voisin si ce dernier décide de le vendre. Dans ce cas, pas besoin de passer au tribunal pour régler un litige. Tout pourra être acté dans les règles devant notaire. Attention toutefois: ce type de projet est soumis à certaines démarches comme l’intervention d’un géomètre-expert, la consultation du Plan local d’urbanisme et, dans certains cas, le dépôt d’une autorisation d’urbanisme.

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École musulmane de Valence : un combat politique et judiciaire au nom de la lutte contre le séparatisme

À Valence un combat judiciaire oppose Charlie Hebdo et une association musulmane qui estime qu’un article a porté atteinte à son honneur et sa considération, en entraînant une vague de décisions politiques et un projet d’école avorté. Condamné en première instance, l’hebdomadaire vient d’être relaxé en appel.

C’est une série judiciaire en plusieurs chapitres, voire en plusieurs tomes. Un dossier de plus de 2500 pages selon le président de l’association Valeurs et Réussite. Cette association musulmane, est basée à Valence, dans le quartier prioritaire de Fontbarlettes. Depuis 10 ans elle y mène des activités sociales et un travail éducatif dans le cadre d’une école privée. Cet établissement était sur le point de passer sous contrat avec l’Etat, selon des documents que nous avons pu consulter. Dans son règlement il est précisé qu’il est interdit de porter le voile, que les classes sont mixtes. Son travail pédagogique et sa démarche avaient été jugés conformes au passage sous contrat au même titre que d’autres écoles privées. Mais avant cela, l’école avait pour obligation d’agrandir ses locaux, attenants à la mosquée.

Mais en juillet 2023 paraît un article de Charlie Hebdo. Il fait état de liens présumés entre cette association et les frères musulmans. Le début d’une longue bataille qui oppose la rédaction du journal, l’association, la mairie et la préfecture.

Ces accusations de tendances « frèristes » laissent sous-entendre un risque de radicalisation qui serait, par la vente de ce terrain, soutenu par les autorités. La mairie, qui entretenait de bons rapports avec ses responsables depuis plusieurs années avait accepté de vendre un terrain, un compromis avait même été signé en juillet 2022. Il y est précisé que « le vendeur déclare que le bien dépend de son domaine privé. »

Mais après la parution de l’article de Charlie Hebdo, revirement de situation. La mairie fait marche arrière. Les services de l’urbanisme font état d’un problème juridique : le terrain ne pourrait être vendu car il appartiendrait au domaine public. Une information contradictoire avec les documents du compromis de vente que nous avons pu consulter. La mairie reconnaît « s’être trompée ». Mais selon l’association Valeurs et Réussite il ne s’agirait pas d’une erreur. Une plainte a été déposée contre le maire Nicolas Daragon et l’ancienne préfète de la Drôme, Elodie Di Giovanni, pour faux et usage de faux par personne dépositaire de l’autorité publique.

« La présentation des faits, par la mairie et par la préfecture, est fallacieuse » estime Morad Jabri, le président de l’association. « Après un compromis de vente, une demi-douzaine de réunions, des services techniques installés juste en face de nous, on découvre quelques semaines après la parution d’un article que le terrain n’est plus dans le domaine privé ? ». C’est à cette question que la procédure en cours devra répondre. La mairie de Valence quant à elle a choisi de répondre à ces accusations par voie de communiqué : « la plainte déposée par l’association « Valeurs et réussite » ne repose sur aucun fait nouveau. Cette procédure étant en cours, nous nous abstiendrons de tout commentaire sur le fond. Nous faisons preuve d’une sérénité absolue face à des méthodes indignes, que nous réfutons et pour lesquelles nous demanderons réparation ».

Cette affaire avait connu un fort retentissement médiatique après la publication de l’article de Charlie Hebdo. Marion Maréchal Le Pen avait notamment affirmé que le maire de Valence « a tenté de vendre un terrain à une association des Frères Musulmans« . Plus tard, elle définissait les Frères Musulmans comme un « courant islamiste poursuivant les mêmes objectifs que Al-Qaïda et Daesh, imposer la charia dans le monde« . Des propos que l’association et son président considèrent comme diffamatoires et pour lesquels une plainte a également été déposée.

Depuis ces différents épisodes, les soupçons d’intégrisme religieux n’ont depuis, plus quitté les esprits au-delà des portes de l’école. L’établissement a perdu la plupart de ses partenariats. « Cette école, nous l’avons conçue pour lutter contre l’obscurantisme » estime son fondateur. « Sous prétexte de lutter contre la radicalisation, on crée du séparatisme » estime-t-il. « Il y a une forme d’hypocrisie. Car passer sous contrat, ça signifiait accueillir tous les enfants sans distinction, être contrôlés par l’Etat, et donc faire reconnaître la transparence dont nous faisons preuve depuis le début ».

Nos confrères de Blast, auteurs d’une enquête sur cette école intitulée « Islamophobie, l’Etat en Guerre contre une école musulmane » ont diffusé des enregistrements dans lesquels le maire de Valence, Nicolas Daragon explique au président de l’association : « si vous faites des recours contre la ville, j’ai beau bien m’entendre avec vous mais je ne pourrai plus vous aider. À un moment il faut se calmer et se dire qu’on ne va pas y arriver ». Selon l’association Valeur et Réussite ce dernier aurait subi de nombreuses pressions. Dans un autre enregistrement on peut entendre Nicolas Daragon expliquer « On m’accuse de favoriser les islamistes, je suis harcelé quotidiennement (…) Je subis une maltraitance de l’Etat et je le dis à la Préfète : ces gens-là ne sont pas des séparatistes ».

Condamné en première instance à Valence, Charlie Hebdo a été relaxé le 23 avril 2024 par la cour d’appel de Grenoble qui a estimé que qu’« aucun des propos poursuivis n’est diffamatoire. L’imputation de proximité entre l’école et les Frères musulmans (…) relève du libre débat d’idées » et d’un « jugement de valeur infiniment subjectif » de la part de Charlie Hebdo, « insusceptible de caractériser une diffamation étant rappelé que le réseau des Frères musulmans n’est pas interdit en France », juge-t-elle. 

« Nous avons manqué une occasion de lutter contre le séparatisme que certains cherchent à imposer à nos concitoyens de confession musulmane » estime Jean Yves Dupriez, un des avocats de l’association Valeurs et Réussite qui a décidé de former un pourvoi en cassation. « Cela n’enlève rien aux propos mensongers », a-t-il ajouté. Les Frères musulmans ne sont certes pas interdits mais le « discrédit est grand » quand on est accusé d’en être proche, a déclaré Morad Jabri.
L’avocat du journal, Richard Malka, a, quant à lui, fait part de son « soulagement que le droit ait retrouvé son cour normal ».

L’association Valeurs et Reussite estime par la voix de son avocat que « plus personne ne peut ignorer que tout était faux dans cet article et a déjà annoncé son pourvoi en cassation. 

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Gap Urbanisme : le plan de la ville n’a pas plu à la justice administrative

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